Naissance de Marie-Clémence la Fille du Moulin de la Côte
Il était une fois ...... Marie-Clémence la Fille du moulin de la Côte
Naissance d’un roman : Oser écrire
Si un jour vous commencez la lecture de ce roman, il vous faut connaître l’étrange naissance des personnages de ce roman.
Tout débuta un soir d’hiver, sans crayon ni papier. Oser écrire, comme pour dépasser ce que l’on croit ne pas être fait pour soi. Oser se laisser aller à poser des mots, puis des phrases tordues, d’un académisme plus que douteux. Oser, oser pour aller voir ce qui se trouve de l’autre côté de ces mots, de ces phrases, de ces personnages qui vous tirent, vous emmènent...
De la musique des doigts sur le clavier de mon ordinateur surgit Jérémie : le premier, le tout premier personnage. Tout de suite, je l’ai trouvé sympathique, apportant avec lui les mystères et la poésie d’une plage vide, de l’estran découvert sous un soleil de printemps.
Moi qui n’écrivais jamais, je me suis pris au jeu du personnage en le laissant vagabonder au gré de ses pensées, de mes pensées. Durs furent les premiers instants, les premières pages. Mais quel plaisir de voir ces phrases se dérouler sur l’écran blanc dans la musique des touches. Écrire encore et encore avec la raideur du débutant sans savoir que des personnages pouvaient s’offrir et apparaître de manière aussi inattendue, en apportant autant de plaisir.
Jérémie m’emmena donc vers une autre époque, celle de mes ancêtres proches, sauniers ou cultivateurs sur Oléron. Les semaines, les mois ont passé et Jérémie n’est aujourd’hui plus seul. Il m’a fait connaître cette Marie-Clémence qui me plaît tellement. Une femme fière et volontaire qui fait face à la rude vie sur Oléron.
Cette histoire s’est faite par la renaissance du souffle lointain de mes ancêtres, ce sont eux qui l’ont écrite.
Oser partager :
Quand j’ai commencé à écrire, je n’attendais rien. Je n’étais pas en partance pour une histoire extraordinaire car bien incapable de l’anticiper. La gestation de ces écrits a été longue car l’épuisement peut venir vite quand on n’est pas écrivain. Le plaisir de la lecture des premiers écrits, la première découverte des personnages, m’ont tiré dans l’effort pour arriver aujourd’hui à vous présenter cette histoire. Je suis content d’avoir vécu ces instants, désormais imprégné au plus profond, par la marque de ses personnages.
Mes amis m’ont aidé à décider d’en faire un vrai témoignage : un livre à part entière avec ses qualités et ses défauts.
Si le partage avec vous à lieu, pourra-t-on alors penser que Marie-Clémence a réellement existé ?
L’époque :
Vous plongerez des années 1960 vers les années 1842 : la fortune du sel qui s’estompe, l’huître qui balbutie, la rude vie insulaire, les cercles de vie restreints, les hommes en partance vers des destinations lointaines...